Molière's Les femmes savantes

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D.C. Heath & Company, 1896 - 125 síður
Pseudo-intellectualism is all the fashion, and Chrysale is a man under siege. Philaminte, his wife, is enthralled by the pedantic poet Trissotin and is determined to marry their youngest daughter, Henriette, to him in spite of her husband's opposition and Henriette's protests that she be allowed to marry the sensible Clitandre. In the end, Henriette is united with her beloved, but not before Trissotin abandons his suit -- just when it appears that the family's fortunes have been lost through Philaminte's spendthrift highbrow pursuits.
 

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Síða 35 - Il n'est pas bien honnête, et pour beaucoup de causes, Qu'une femme étudie et sache tant de choses. Former aux bonnes mœurs l'esprit de ses enfants, Faire aller son ménage, avoir l'œil sur ses gens, Et régler la dépense avec économie, Doit être son étude et sa philosophie.
Síða 13 - Je consens qu'une femme ait des clartés de tout : Mais je ne lui veux point la passion choquante De se rendre savante afin d'être savante; Et j'aime que souvent, aux questions qu'on fait, Elle sache ignorer les choses qu'elle sait : De son étude enfin je veux qu'elle se cache, Et qu'elle ait du savoir sans vouloir qu'on le sache, Sans citer les auteurs, sans dire de grands mots, Et clouer de l'esprit à ses moindres propos.
Síða 36 - Mes gens à la science aspirent pour vous plaire, Et tous ne font rien moins que ce qu'ils ont à faire : Raisonner est l'emploi de toute ma maison, Et le raisonnement en bannit la raison.
Síða 47 - Votre, prudence est endormie, De traiter magnifiquement, Et de loger superbement Votre plus cruelle ennemie.
Síða 64 - C'est qu'on fut malheureux de ne pouvoir vous plaire. VADIUS. Il faut qu'en écoutant j'aie eu l'esprit distrait, Ou bien que le lecteur m'ait gâté le sonnet. Mais laissons ce discours, et voyons ma ballade. TRISSOTIN. La ballade, à mon goût, est une chose fade. Ce n'en est plus la mode, elle sent son vieux temps.
Síða 35 - Les leurs ne lisaient point, mais elles vivaient bien ; Leurs ménages étaient tout leur docte entretien; Et leurs livres , un dé , du fil et des aiguilles, Dont elles travaillaient au trousseau de leurs filles. Les femmes d'à présent sont bien loin de ces mœurs ; Elles veulent écrire et devenir auteurs.
Síða 35 - Le moindre solécisme en parlant vous irrite ; Mais vous en faites, vous, d'étranges en conduite. Vos livres éternels ne me contentent pas ; Et, hors un gros Plutarque à mettre mes rabats, Vous devriez brûler tout ce meuble inutile, Et laisser la science aux docteurs de la ville...
Síða 78 - Je viens vous annoncer une grande nouvelle. Nous l'avons en dormant, Madame, échappé belle : Un monde près de nous a passé tout du long, Est chu tout au travers de notre tourbillon; Et s'il eût en chemin rencontré notre terre, Elle eût été brisée en morceaux comme verre.
Síða 36 - Les femmes d'à présent sont bien loin de ces mœurs ; Elles veulent écrire et devenir auteurs. Nulle science n'est pour elles trop profonde, Et céans beaucoup plus qu'en aucun lieu du monde ; Les secrets les plus hauts s'y laissent concevoir, Et l'on sait tout chez moi, hors ce qu'il faut savoir. On y sait comme...
Síða 58 - C'est le retranchement de ces syllabes sales, Qui dans les plus beaux mots produisent des scandales: Ces jouets éternels des sots de tous les temps; Ces fades lieux communs de nos méchants plaisants; Ces sources d'un amas d'équivoques infâmes, Dont on vient faire insulte à la pudeur des femmes.

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