Œuvres de Molière: avec des réflexions sur chacune de ses pièces, précédées d'un discours sur les moeurs du dix-septième siècle; et de la vie de Molière, Bindi 6

Framhlið kápu
Gide fils, 1818
 

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Vinsælir kaflar

Síða 116 - Goûtera de l'hymen les terrestres appas. Ainsi, dans nos desseins l'une à l'autre contraire, Nous saurons toutes deux imiter notre mère : Vous, du côté...
Síða 146 - Il n'est pas bien honnête, et pour beaucoup de causes, Qu'une femme étudie et sache tant de choses. Former aux bonnes mœurs l'esprit de ses enfants, Faire aller son ménage, avoir l'œil sur ses gens, Et régler la dépense avec économie, Doit être son étude et sa philosophie.
Síða 60 - Je le suis, ma Psyché, de toute la nature. Les rayons du soleil vous baisent trop souvent ; Vos cheveux souffrent trop les caresses du vent ; Dès qu'il les flatte, j'en murmure : L'air même que vous respirez Avec trop de plaisir passe par votre bouche ; Votre habit de trop près vous touche ; Et, sitôt que vous soupire?., Je ne sais quoi qui m'effarouche Craint parmi vos soupirs des soupirs égarés.
Síða 144 - J'aime bien mieux, pour moi, qu'en épluchant ses herbes, Elle accommode mal les noms avec les verbes, Et redise cent fois un bas ou méchant mot, Que de brûler ma viande ou saler trop mon pot. Je vis de bonne soupe, et non de beau langage. Vaugelas n'apprend point à bien faire un potage; Et Malherbe et Balzac, si savants en beaux mots, En cuisine peut-être auraient été des sots.
Síða 438 - Aux faiblesses d'un peintre aisément s'accommode. La paresse de l'huile, allant avec lenteur, Du plus tardif génie attend la pesanteur, Elle sait secourir, par le temps qu'elle donne, Les faux pas que peut faire un pinceau qui tâtonne...
Síða 176 - C'est qu'on fut malheureux de ne pouvoir vous plaire. VADIUS. Il faut qu'en écoutant j'aie eu l'esprit distrait , Ou bien que le lecteur m'ait gâté le sonnet. Mais laissons ce discours , et voyons ma ballade. TRISSOTIN. La ballade, à mon goût, est une chose fade: Ce n'en est plus la mode ; elle sent son vieux temps.
Síða 375 - Il ne faut que demeurer en repos. La nature d'elle-même, quand nous la laissons faire, se tire doucement du désordre où elle est tombée. C'est notre inquiétude, c'est notre impatience qui gâte tout ; et presque tous les hommes meurent de leurs remèdes , et non pas de leurs maladies.
Síða 338 - Mais, sur toute chose, ce qui me plaît en lui, et en quoi il suit mon exemple, c'est qu'il s'attache aveuglément aux opinions de nos anciens , et que jamais il n'a voulu comprendre ni écouter les raisons et les expériences des prétendues découvertes de notre siècle touchant la circulation du sang, et autres opinions de même farine.
Síða 147 - Quand la capacité de son esprit se hausse A connaître un pourpoint d'avec un haut-de-chausse. Les leurs ne lisaient point ; mais elles vivaient bien. Leurs ménages étaient tout leur docte entretien, Et leurs livres un dé, du fil et des aiguilles, Dont elles travaillaient au trousseau de leurs filles. Les femmes d'à présent sont bien loin de ces mœurs Elles veulent écrire et devenir auteurs.
Síða 35 - Pour vouloir d'un œil sec voir mourir ce qu'on aime. L'effort en est barbare aux yeux de l'univers, Et c'est brutalité plus que vertu suprême.

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