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Soit x l'angle qui forme la ligne a avec la position cherchée du réseau, on trouve

immédiatement

et par conséquent

acosx = bcos(a-x)

tang x =

a-bcosa
b sin a

(1)

Puis, cette valeur de a étant ainsi trouvée, on en calcule le point de l'échelle, correspondant à la position que doit avoir le réseau, quand il devient perpendiculaire à l'axe de la vis. En outre, cet ajustement du réseau une fois fait, le miroir a été employé pour vérifier, avant et après avoir pris les mesures, la position exacte du réseau.

1 10000

Une exactitude de 이이이이 millimètre de la largeur réelle du réseau exige que l'angle d'écart des raies de leur position normale ne depasse pas 7'. Cependant, des observations directes ont prouvé, que la plus grande déviation n'est jamais arrivée à 4', ce qu'on a pu contrôler facilement, à l'aide de l'échelle et de la lunette.

Pour faire voir à quel degré d'exactitude l'ajustement du réseau a eu lieu réellement, nous donnerons l'exemple suivant.

La mesure faite pour le réseau (I) a donné

a = 20,4290

b = 20,4725

Les 968,8 divisions correspondantes de l'échelle - (la distance entre le miroir et l'é

chelle étant 2020,2 divisions) - ont donné

a = 13° 29'.

Par conséquent, selon la formule (1), on aura

x = 6°13′ 36′′.

Si l'on détermine, par ces valeurs, la largeur réelle du réseau, on trouvera

m.m.

acosx=bcos(a-x) = 20,3085,

laquelle valeur est conforme à la valeur moyenne, trouvée par les deux premiers centimètres de la vis (400-420) et indiquée dans la table suivante.

De cette manière dix mesures de la largeur de chaque réseau ont été faites entre 400 et 600m.m. de la vis, la première de 399,9-420,1, la deuxième de 419,9-440,1 etc. etc. Dans toutes ces mesures, les trois premiers, ainsi que les trois derniers traits du réseau ont été observés, tandis qu'à la valeur moyenne on a ajouté, pour le réseau (I) le nombre 0,0090, et pour (II) 0,0150, c'est la distance approximative entre deux traits consécutifs du réseau.

Dans la table suivante, où nous donnerons les résultats de ces mesures qui ont été faites par M. THALEN, chaque nombre est la moyenne au moins de quatre mesures.

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:

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Moy. 20.314276 16.0 20.312534 18.6 0.001742

En faisant représenter par une courbe les écarts qui existent entre la moyenne et les dix valeurs diverses de la largeur du réseau, trouvées à l'aide des parties différentes de la vis, on verra que cette courbe devient périodique et d'une forme assez régulière. Elle devient aussi de la même forme pour les deux réseaux, ce qui prouve que cette périodicité est inhérente à la vis elle-même.

La différence de la largeur des deux réseaux est, d'après le tableau,

m.m.

dont l'erreur probable est 0,00014.

0.00174,

Au moyen des différentes mesures qui entrent dans les moyennes, fournies par les tables, on peut déterminer directement les erreurs probables des valeurs obtenues de la largeur des réseaux. En effet, en calculant de cette manière on trouve pour l'erreur probable de la largeur

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En prenant les moyennes pour les deux décimètres de la vis on aura la

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d'où l'on voit que les différences obtenues par les deux réseaux sont presque égales. En detérminant la différence de la longueur des deux décimètres directement au moyen de l'éta

1

lon j'ai obtenu le nombre 0,0255, qui étant divisé par 5 donne aussi la même valeur que celle obtenue par les réseaux.

On voit ainsi que non seulement les erreurs probables, obtenues par rapport aux largeurs des réseau (I) et (II), mais aussi que les valeurs particulières, données dans les deux séries des observations, s'accordent les unes avec les autres, d'une manière assez satisfaisante pour qu'on puisse regarder le résultat obtenu comme exact relativement au but proposé.

mm

En considérant, maintenant, qu'à + 16,0, 200 tours de la vis occupent une longueur de 200,0289, on aura, à la même température de 16, C, les largeurs suivantes des deux réseaux:

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B) Corrections qu'il faut appliquer à e et à Q.

Aux déterminations absolues des angles d'écart d'une certaine raie spectrale on a observé les angles 0, et o, formés des côtés de la normale du réseau, et ces observations ont été faites ordinairement dans le sixième et le cinquième spectre.

Cependant, ces valeurs immédiates de varient toujours avec la température et la position du réseau, avec la pression atmosphérique et avec la direction du mouvement du réseau. Heureusement toutes ces corrections, que devront subir les valeurs de e et de seront très petites. Nous allons indiquer la marche des calculs qu'on doit faire.

a) Correction pour la température du réseau et pour la réfraction de l'air. Soient e la largeur du réseau, e le coefficient de sa dilatation, tet t' ses tempéra

tures à deux époques, net n' les indices de réfraction de l'air, H la hauteur du baromètre; alors la longueur d'ondulation A sera exprimée évidemment par la formule suivante:

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où a signifie le coefficient de la dilatation de l'air. Par conséquent

log x = log e + log sin + 0,17 (Н— 760) + 0,31 (t - 16,0), où l'unité des fractions décimales représente des cent-millièmes du logarithme.

Quand la température t est peu différente de 16,0, les corrections mentionnées deviennent insensibles, mais la variation de température étant un peu plus forte, on ne peut pas se dispenser d'en faire la correction.

B) L'influence du mouvement du réseau 1).

Si l'on veut admettre que les rayons que traversent le réseau sans être diffractés se propagent dans l'éther indépendamment du mouvement de l'appareil, il est clair que cette indépendance de la propagation subsistera aussi pour les franges latérales, ou pour les spectres qui en résultent.

Dans notre cas, on devra donc constater une aberration proportionelle au rapport de la vitesse de l'appareil à celle de la propagation de la lumière dans le sens de l'axe du collimateur.

Soit v le mouvement de l'instrument dans la direction des rayons incidents, la vitesse de la lumière étant prise pour unité; alors, le mouvement de l'instrument, perpendiculairement aux rayons diviés, sera v sin, et ce produit que nous représenterons par A1 exprimera ainsi l'aberration qu'on devra observer.

Il faut ajouter à l'expression donnée de l'aberration une légère correction qui provient du déplacement du réseau dans la direction de la lumière incidente. En effet, la différence de phase des rayons extrêmes du faisceau dévié est égale à e sin . Pendant le temps que les rayons d'une extrémité mettent à parcourir le chemin

e sin ,

le réseau se deplace de la quantité

ve sin cos

dans la direction des rayons déviés. La différence de phase des rayons extrêmes est donc changée d'une quantité égale à

On posera donc

d'où l'on tirera

ve sin (1 -- cos )

△ (e sin ) = ve sin (1 - cos φ),

Δ2 = v (tang - sin ).

C'est la quantité qu'il faut ajouter à l'aberration A1 et il s'ensuit que la variation totale de la déviation

est égale à

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est une quantité très-petite, on peut mettre approximativement sin ( + 4) = sin + A coso,

Mais, puisque

ou bien, d'après l'équation (1),

1) Voyez: Öfversigt af K. Vet. Akad. Förh. 1863 р. 51.

Comptes Rendus de l'Acad. des Sciences, Paris, T. 55, p. 561.

de .

log sin (+4) = log sin + log (1 + v).

On voit ainsi que la correction log (1 + v) est tout-à-fait indépendante de la valeur
Il reste encore à déterminer la valeur de v.

Le mouvement du réseau peut être décomposé en trois parties différentes, dont l'une dépende du mouvement du système solaire et les autres de celui de la terre, soit autour du soleil, soit autour de son axe de rotation. Mais, cette dernière vitesse étant tout-à-fait insensible par rapport à la vitesse de la lumière, nous n'aurons égard qu'au mouvement du système planétaire tout entier et qu'à celui de la terre dans son orbite annuelle.

Supposons donc que B1 et B2 soient les angles que font, à un certain instant, les directions des deux mouvements avec l'axe optique du collimateur, et quer représente le rapport qui existe entre leurs vitesses, on aura nécessairement

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et par suite, si l'on pose r= et en exprimant les valeurs numériques en cent-millièmes du logarithme, la correction du log sin

sera définitivement

4,3 cos B1 + 1,4 cos B2.

Voici maintenant les valeurs de B1 et β2.

En supposant la direction du mouvement du système solaire déterminée par des coordonnées relativement à l'équateur

D = 34,5 et A = 259,8,

on obtiendra, pour le mouvement de l'instrument du nord au sud:

Cos B1 = cos D sin Pcos (A ----S) - sin D cos P;

et pour son mouvement de l'ouest à l'est:

Cos B = cos D sin (A - S),

la latitude de la place d'observation étant représentée par Pet le temps sidéral au moment de l'observation par S.

Pour Upsal les formules se présenteront ainsi

cos B1 = 0,713 cos (259°,8 - S) — 0,284 ;

cos B = 0,824 sin (259°,8 - S).

Puis, en appellant D1 et A, les coordonnées équatoriales de la direction du mouvement annuel, au même instant, on aura, de la même manière pour le mouvement de l'instrument du nord au sud:

cos B = cos D1, sin P cos (A1 - S) - sin D1 cos P,

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